La réunion a été dirigée par Samuel Bignon, en l’absence de Laurence Mayerfeld, retenue à la dernière minute.
POINT 1 : Réorganisation du Service Comptabilité
Etaient présents Elisabeth Ferraz (RRH filière Finances / Comptabilité) et Dominique Zambon (Responsable Comptabilité des 5 antennes de l’ex pôle)
Les élus ont voulu savoir où en était l’avancement du projet de réorganisation du service comptabilité et en quoi cette nouvelle organisation impacterait le travail des salariés, en Aquitaine en particulier.
Elisabeth Ferraz explique que le projet, annoncé en CCE Central de décembre 2017, sera présenté lors du CSE Central qui se tiendra les 17 et 18 avril 2019. L’objectif, qui date de 2010, étant de rattacher tous les services comptables des régions au service comptable du Siège, dirigé par Michèle Brait, afin de palier un manque d’informations et de visibilité entre les différents services du réseau dont se plaignent les responsables comptables régionaux et qui peut aboutir à des doublons dans la facturation. Aussi, pour la Direction, avec la mise en place de la dématérialisation des factures, cette réorganisation a plus de sens.
Elisabeth Ferraz rappelle que deux séminaires et plusieurs ateliers de travail impliquant les responsables et les salariés ont déjà eu lieu afin de redéfinir le périmètre d’activité des différents services comptables en régions et au Siège, tout en tenant compte « des souhaits des uns et des autres ». L’hypothèse d’attribuer des « cycles comptables » aux différentes régions (par exemple une région ne s’occuperait que des règlements de factures, une autre ne ferait que les missions, une autre que les Immos etc.) a par exemple été envisagée, mais rien n’est arrêté.
La dématérialisation des factures, dont la prise en charge constitue selon Dominique Zambon environ 70% de l’activité de l’une des deux comptables de Bordeaux, représente néanmoins un pic d’activité en ce moment, et Elisabeth Ferraz assure qu’il y aura du travail à l’avenir, elle n’est «pas inquiète». D’autant plus qu’il est impossible de tout dématérialiser tout de suite pour des raisons juridiques (la loi prévoit toujours de conserver les factures papier à présenter en cas de redressement fiscal).
La dématérialisation de toutes les factures va se généraliser. En ce qui concerne la dématérialisation, la direction prétendque nous avions 5 à 10 ans de retard par rapport aux autres entreprises.
Avec la dématérialisation sur les 90 postes de comptables au niveau national, 10 ont été supprimés par le biais de départs ou départs en retraite. Il y a eu, en fait, plus de départs que prévu et avec la charge d’activité induite par la dématérialisation, il est possible qu’il y ait des recrutements.
Le nombre de départs plus conséquent devrait interroger la direction sur cet effet de « désaffection » de salariés qui ne se reconnaissent plus dans l’entreprise ou qui peuvent penser qu’ils n’y ont plus leur place. Comment sont-ils accompagnés dans ce projet de transformation ? Où sont les propositions de Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences qui devraient permettre à chacun de faire un choix éclairé et non par défaut.
Enfin, les élus ont questionné la RRH Comptabilité sur la revalorisation salariale du métier de comptable, un repositionnement accompagnant en principe une restructuration. La direction répond que toutes les fiches de postes de l’ensemble des métiers concernés seront réexaminés, mais sans pouvoir augurer d’éventuelles revalorisations.
DominiqueZambon avait pour n+1 François Masselin. Par intérim, il est rattaché au supérieur de Masselin qui pourrait ne pas être remplacé. Il a détaillé le fonctionnement du service. Il est le responsable comptable des5 antennes de l’ex pôle.
A Bordeaux il y a deux comptables :
L’une s’occupe de la prise en charge des factures aquitaines (70 % de son activité), du règlement de factures transport, du règlement régie prod, gipsi, et création fournisseur) mais elle ne saisira plus toutes factures (environ 4 000 par an !) La dématérialisation nécessite néanmoins d’établir des bons de commandes et d’analyser les comptes
La seconde collaboratrice s’occupe des frais de mission aquitains, des factures clients co prod et de l’analyse de comptes pour Bordeaux et Toulouse. Les salariés du service se remplacent mutuellement lors des congés.
Les élus CGT notent la volonté de la direction de recueillir les souhaits des salariés mais relèvent le risque d’insatisfaction pouvant être généré chez les salariés à qui reviendrait un cycle plus pénible ou dont personne ne veut. Leur travail perdrait sens. D’autre part, la direction ne peut se contenter de ce recueil. Elle a pour responsabilité de poser un cadre et avancer des propositions en entretien afin que les salariés puissent se projeter et ne pas partir d’une feuille blanche anxiogène. Cf avis ICCHSCT(https://www.snrt-cgt-ftv.org/jdownloads/Communiques/2017/170703a.pdf) ….
Point 2 : Pilote de la Web fiction
Les élus ont demandé un premier bilan sur le tournage d’un pilote Web fiction et sur l’organisation mise en place.
Alexandre Glénat, Arnaud Ségur et Muriel Bajard étaient en audioconférence pour répondre à leurs questions.
Le tournage a eu lieu durant 2 jours et demi, malgré d’horribles conditions météo, pour réaliser un 10/12 minutes « qui racontent une tranche de vie ». La direction fait le constat : « on sait qu’on sait faire ! malgré les contraintes »
Le tournage a nécessité une quinzaine de personnes avec décors intérieur et extérieur. Le montage post-prod s’est fait à Bordeaux. Cette Web fiction a été terminée le 15 mars, il doit y avoir un visionnage et débriefing sur le mode de fabrication pour vérifier si c’est pérenne ou non.
Cette web fiction a été tournée avec des caméras en mode de fabrication classique mais avec les codes et l’écriture web. Un format qui a de l’avenir selon la direction avec des « images chouettes ». « On sent qu’ils ont été pressés mais le résultat est propre, on sent qu’il y a une patte professionnelle » a-t-elle précisé.
Rien n’est défini pour l’instant, mais ce pilote pourrait être diffusé aussi bien sur le premium que sur le web mais il est tout de même plutôt destiné aux nouveaux écrans. Ça peut être sur des plateformes de diffusion type You tube, france.tv/slash. Un rendez-vous est prévu vendredi avec la direction de la fiction numérique pour lui montrer le produit.
Le plan de charge 2019 de la Filière n’a pas changé (tournage de 2 fictions.) Le plan de formation de la Filière, piloté par Claire QUIDET, est en cours. Arnaud Ségur est disponible pour faire un point sur la Webfiction et la formation Filière lors de la prochaine instance du 02/04/2019.
Point 3 : Projet d’évolution de l’information régionale
Les élus ont voulu savoir quelle sera la déclinaison en Aquitaine du projet d’évolution de l’info régionale, annoncé aux élus en CSEC dans le cadre du plan stratégique FTV. Quel sera l’impact sur les locales et sur les équipes des JT ? Germain Dagognet a notamment évoqué : une prise d’antenne à 11h40 avec rediffusion des locales. Le rédacteur en chef de Toulouse a annoncé que le 19/20 régional allait passer de 20mn à une durée d’environ 3/4 d’heure voire une heure.Quels moyens supplémentaires pour ce rallongement de nos tranches ? Est-ce que le Soir 3 régional sera toujours fabriqué pour Noa ?
La direction explique qu’il y a effectivement des orientations stratégiques (https://www.snrt-cgt-ftv.org/jdownloads/Communiques/2019/190307b.pdf)
et qu’elles nécessitent des déclinaisons en fonction des régions. Aujourd’hui, elle cherche comment tripler l’offre régionale mais les modalités de mise en œuvre n’ont pas été arrêtées. Cela peut passer par l’extension des expérimentations en cours sur les matinales avec France bleu ou un allongement des JT régionaux. Tout ça se discute actuellement. Les Directeurs Régionaux vont échanger sur leurs idées. Ils sont en séminaire ce jour (d’où l’absence de Laurence Mayerfeld à Bordeaux). Comme les régions sont différentes avec des tailles variées, les réponses apportées pourraient être différentes selon les régions Le projet est ancien, Delphine Ernotte en avait déjà parlé. Il pourrait se mettre en place pour la grille de septembre.
On en saura plus « en temps utile » selon la direction. Il y a un CSE Central sur les orientations stratégiquescourant mars et la Consultation du CSE central sur les orientations stratégiques mi-avril.
Point 4 : Utilisation des véhicules personnels, paiement des heures supplémentaires, remplacement en locale
Véhicules personnels : Dans le cadre d’un déplacement professionnel, l’utilisation des voitures personnelles doit être proscrite.
En premier lieu, le collaborateur peut prendre les transports en commun, en second les véhicules de service et en troisième solution, des voitures de location. L’entreprise met à disposition les moyens pour qu’il assure ses missions. C’est, selon la direction, une question d’assurance et d’entretien du véhicule. En cas d’accident, l’entreprise est responsable.
Pourtant les pratiques ont été jusqu’ici bien différentes, donc les élus demandent à la direction de rappeler la règle, elle s’engage à le faire dans son relevé de conclusions et demandera aux chefs de service de rappeler les règles de leur côté.
Heures sup : Pour les collaborateurs au décompte horaire, les heures supplémentaires se déclenchent
- à la 40eheure pour les collaborateurs à 39h avec RTT
- à la 36eh pour ceux qui sont à 35h…
Toute demi-heure entamée est due. Une heure supplémentaire doit être à l’initiative ou à la connaissance de l’employeur.
En raison d’un blocage des gilets jaunes lors de la pause déjeuner, les personnels ont été dans l’impossibilité de sortir de la station de Bordeaux. L’heure supplémentaire peut-elle être refusée aux salariés ?
Selon la direction, il n’y a pas lieu de payer d’heure supplémentaire car les collaborateurs ont été bloqués pour une courte durée pendant la pause déjeuner et la direction ne pouvait pas les laisser quitter l’enceinte parce que cela engageait leur sécurité.
Concernant le volontariat dans le cadre du remplacement de confrères en locale, le remplacement dans les locales est prévu page 28 article 3-12 de l’accord collectif. Mais la Direction a une lecture différente de cet article que les organisations syndicales. En Aquitaine, ces mobilités sont planifiées après avoir prévenu le collaborateur et avec son accord.
Point 5 : Procédure Aviwest
Bruno Larramendy est venu en instance expliquer où en était la procédure.
Le vidéo planifié sur le dossier a bien avancé. Il a travaillé en collaboration deux fois avec un journaliste choisi parce qu’il maîtrise plusieurs postes (JRI, rédacteur, présentateur et chef d’édition).
Trois documents de travail vont être rédigés, un pour la régie, un autre pour les collaborateurs sur le terrain. La partie « Terrain » est finie, des demandes de correction ont été faites par le chef de centre. La partie « Régie » est en cours de rédaction. La partie « Chef d’édition » est à faire. La livraison des documents définitifs est prévue en avril ou mai.
Deux nouveaux aviwests ont été achetés pour Noa, plus performants, ils ont été utilisés notamment pour la diffusion de la pelote basque.
Ces nouveaux outils sont moins gourmands en bande passante, avec la possibilité aussi que deux aviwests communiquent (ce qui peut permettre une opération en direct à l’extérieur sans passer par la régie et en indépendance de toute fibre optique.)
Point 6 : Copies pour les ayants droits
Depuis quelques semaines, à la locale de Bayonne, il est demandé de ne plus faire de « wetransfer » mais de mettre les sujets sur You tube. Il a été demandé aux monteurs de la locale de se charger de cette mise en ligne sur youtube.
La direction explique qu’il n’y a pas de règle précise. Mais l’entreprise ne fait plus de copie DVD ou clé USB. Ce qui est préconisé selon le rédacteur en chef et le chef de centre, c’est un envoi via wetransfer d’un fichier extrait d’imedia à condition qu’il soit bien siglé et titré. La direction ne s’explique pasla demande qui a été faite à Bayonne. Cette dernière directive pourrait venir du numérique.
La direction va faire le point sur le sujet et préciser les procédures préconisées dans son relevé de conclusions.
Point 7 : Rediffusion du magazine du Pays basque
Les magazines du pays basque sont rediffusés sans qu’il soit précisé qu’il s’agit d’une rediffusion, sans indiquer la date de tournage, ce qui soulève un problème de responsabilité juridique.
La direction reconnaît que des informations devraient être données lors de la rediffusion de ces magazines et qu’elles ne le sont pas. Le problème n’est pas ignoré mais il est en cours de traitement.
Point 8 : Mise à disposition des revues de presse
Selon la direction, tous les collaborateurs (y compris dans les sites excentrés) ont accès à la revue de presse réalisée par les documentalistes à Bordeaux depuis leur poste de travail dans les applications métiers. Il n’y aura pas d’abonnements numériques supplémentaires aux quotidiens régionaux, trop coûteux.
Les élus CGT ont demandé dans quelle mesure il était possible d’avoir accès à la revue de presse via les téléphones portables pour faciliter le travail sur le terrain.
Prochaine réunion de vos représentants de proximité le 2 avril.