Compte rendu commun CGT, FO, CFDT
L’antenne de Bordeaux est la dernière des 5 antennes test à organiser cette réunion locale.
Etaient présents :
Pour l’équipe centrale : Rafaèle Bourgier (référent accompagnement), Nelly Chevrier (DDMPO), Anne-Sophie Maxime (référente éditoriale), Nathalie Dené (référente RH), Romane Peycelon (cabinet Colombus consulting), Séverine Meignan Benbournane (référente chef de centre, en visio), Nadine Mougel (référente finance, en visio), Christian Philips (DDMPO, en visio).
Pour l’équipe locale : Fabrice Goll (DR Nouvelle Aquitaine), Samuel Bignon (DRH réseau et intérim Aquitaine), François Massaloux (responsable financier), Florian Ringuedé (rédacteur en chef), Laurent Lataste (rédacteur en chef adjoint en charge du planning rédaction), Franck Weil (chef de centre intérim), Alexandre Berne (adjoint au chef de centre), Pascale Dupuy (planificatrice d’activité).
Pour les représentants du personnel : Sylvie Aman (DS CFDT), Hervé Morin (DS FO), Boris Chague (DS CGT), Sandrine Papin (RP SNJ).
Les élus ont reçu le document support de la réunion locale 24h avant celle-ci après avoir bataillé en IP la semaine précédente (demande du retour des réponses au questionnaire) et eu le soutien du directeur régional qui a fini par l’obtenir auprès des interlocuteurs parisiens. Cela a permis aux élus de préparer et gagner un temps précieux même si la réunion a duré 3h15.
Rafael Bourgier explique rapidement la méthodologie et fait un état des lieux des réponses au questionnaire avant de laisser la main à François Massaloux qui fait des projections sur le coût en ETP suivant les différents scénarios envisagés. Ils précisent d’emblée qu’il n’y a pas de budget supplémentaire pour financer de nouveaux postes et que les 60 ETP prévus au lancement de Tempo ont tous été déployés dans le réseau (1 poste de responsable d’édition en Aquitaine).
Les élus ont dit à plusieurs reprises que la direction devait se donner les moyens de ses ambitions si elle comptait reprendre les éditions Ici sur le format du 4 septembre 2023 et ont demandé à leurs interlocuteurs de faire remonter cette revendication budgétaire aux décisionnaires du Siège.
Interrogée sur la (non) tenue de réunions par services avant l’envoi du questionnaire, la direction répond que les contraintes de temps, en particulier dues à l’élaboration en urgence du questionnaire, en ont empêché l’organisation, excepté pour le service des script.e.s réuni au moins 3 fois depuis novembre.
La direction distingue 3 périodes d’activité : Haute activité (36 semaines), Moyenne activité (10 semaines – vacances de toussaint, février et pâques), Basse activité (6 semaines – congés de noël et d’été).
En Aquitaine, la majorité des salariés qui se sont exprimés (33 répondants sur 40 : 23 oui, 4 non et 7 NSPP) sont favorables à la semaine de 4 jours mais pas à n’importe quel prix. Beaucoup ne sont pas prêts à perdre des RTT, des heures supplémentaires et une souplesse dans la planification. Pour les élus – et la direction en convient – le questionnaire manquait de précisions sur des modèles types d’organisations du travail, laissant les salarié.e.s dans le flou. D’où les nombreuses occurrences de « ne se prononce pas ».
Si les référents de l’équipe centrale présentent à chaque fois les 4 mêmes scénarios d’OTT (39h sur 4 jours, 37h sur 4 jours, 35h sur 4 jours et 39h sur 4 jours avec pose de récup/RTT) c’est pour en exclure systématiquement les 2 premiers, presque toujours le 3e et imposer le dernier, qui ne coûterait rien et serait ensuite le fruit d’un engagement entre le chef de service et le salarié qui utiliserait ses RTT et récup pour financer lui-même sa semaine sur 4 jours.
N’ayant pas d’éléments précis issus du questionnaire ou de réunions par services pouvant indiquer la volonté réelle des salariés, les élus ne prennent pas le risque de se prononcer sur une OTT précise pour un service particulier, excepté un, celui des script.e.s, qui ont exprimé leurs revendications auprès de la direction, allant jusqu’à proposer des exemples de plannings.
Donc, les élus ont demandé pour les script.e.s le passage aux 4 jours en 35h ou 37h, avec une préférence pour ce dernier modèle, plus cohérent avec leur activité. Et avec, au pire, 1 scripte le samedi et 2 le dimanche (elles souhaitent être 2 tout le week-end). Intérêt du DR pour cette dernière proposition des élus ; il a demandé aux référents du central de l’inscrire dans leur relevé d’informations.
Côté rédaction, le rédacteur en chef a mis en place une organisation permettant selon lui d’alléger la semaine pour les salariés des 4 professions concernées.
Pour chaque profession étudiée, la direction explique que les propositions d’OTT seront faites lors de réunions de service, et que ce ne sera pas une organisation « à la carte » à cause des problèmes de planification et de mobilité que cela causerait.
Les élus ont d’une part le sentiment que cette réunion locale est une mascarade permettant à la direction de dire qu’elle a suivi le protocole alors qu’elle a déjà imaginé les organisations de travail. Et d’autre part de faire le travail qui aurait dû être fait il y a au moins un an, avant la mise en place des éditions Ici.
De toute façon, on se rend compte que la plupart des solutions envisagées par l’équipe centrale correspondent à une organisation qui est déjà mise en place dans de nombreux sites (semaine de 39h en 4 jours avec pose de RTT/récup) et que leur mise en œuvre repose sur la volonté de la direction locale, en particulier celle du chef de centre. Concernant la mise en place d’une véritable semaine sur 4 jours, on en est encore loin !