RÉORGANISATION DE LA FILIÈRE
Comme la direction s’y est engagée, un point d’avancement de la mise en œuvre du projet est fait chaque mois en CE, en présence d’Yves Dumond (Directeur des Moyens de Fabrication), Cécile Lefèvre (DRH Siège) et Arnaud Ségur (RRH Filière).
Les élus ont reçu divers documents d’information :
- L’organigramme de la structure cible
- L’organigramme nominatif de la Direction des Moyens de Fabrication (hors postes vacants) – s’il y a des erreurs, notamment en raison de mouvements de personnel, le signaler à sa hiérarchie qui informera la RH
- Une présentation des futurs groupes de travail
Pas beaucoup d’avancées, hormis l’ouverture des premières candidatures pour les personnels dont le poste évolue.
BOURSE AUX VŒUX
Calendrier :
- 20 avril : envoi des fiches de postes et de vœux aux managers dont le périmètre du poste évolue
- 20 avril -> 11 mai : recueil des souhaits des managers dont le périmètre du poste évolue
- 4 mai : envoi des fiches de postes et de vœux à l’ensemble des salariés de la Direction des Moyens de Fabrication
- 5 mai : communication à l’ensemble des salariés de la Direction des Moyens de Fabrication
- A compter du 18 juin : l’ensemble des salariés de la DMF qui le souhaiteraient pourront formuler des souhaits d’évolution professionnelle au sein de la Direction ou au sein de toute autre direction de France Télévisions
L’ensemble des salariés de la Direction des Moyens de Fabrication a reçu une fiche de vœux. Pour le moment ne peuvent postuler que ceux dont le poste évolue.
Quand la direction aura nommé les directeurs délégués de la nouvelle organisation, l’ensemble des salariés pourra candidater sur les postes à pourvoir restants, avec toujours une priorité pour ceux dont le poste évolue.
Les 8 postes de cadre de gestion (en région) ne figurent pas dans la fiche de vœux car ils sont prioritairement réservés aux assistant-e-s de sites aujourd’hui en fonction. Ces dernièr-e-s seront sollicité-e-s à partir de septembre 2018 pour qu’elles/ils puissent se positionner sur ces postes ou sur les 7 postes d’assistanat directement rattachés au Directeur des Moyens de Fabrication.
L’organigramme cible de la Post-Production du site de Toulouse affiche 7 postes de techniciens (monteurs, vidéo et OPS). Aujourd’hui 5 postes sont occupés, le poste de vidéo mis en consultation a été pourvu lors du dernier COCA, reste donc un poste mystère. Cécile Lefèvre précise que ce sera un poste de vidéo ou de monteur, ce n’est pas encore tranché.
POSTES VACANTS
Poste de cadre à la production à Toulouse (suite à une mobilité à Vendargues) : « le poste a été transféré à Paris et sera bientôt publié ». C’est la même réponse de CE en CE ! Il serait temps de passer à l’action parce que la charge de travail des collègues restantes s’est accrue d’autant. La direction assure que du renfort est assuré. Elles apprécieront !
Poste de chef OPS à Toulouse (suite à une rupture conventionnelle) : pas de réponse sur le devenir du poste.
Poste de chef d’équipe machiniste à Toulouse (suite à une rupture conventionnelle en cours) : « on n’est pas encore dans la réflexion du maintien du poste, mais si c’est le cas il sera probablement rattaché dans le pôle Sud ».
Poste de chef monteur à Bordeaux : les élus CGT ont contesté les chiffres de la direction qui oubliaient purement et simplement une fiction montée à Bordeaux ainsi que les activités d’étalonnage et de titrage. Cela monte le plan de charge montage du premier trimestre de 161 à 223 jours. Yves Dumond confirme que le montage effectué par une monteuse de Bordeaux pour le site de Lille n’a pas été pris en compte, nulle part. Quant au 4e poste de monteur, le discours de la direction ne varie pas : « on continue à renforcer au coup par coup ». Sauf qu’au regard de l’activité 2017 et celle du 1er trimestre 2018, la charge de travail réelle confirme complètement le comblement de ce 4e poste. Pour preuve, le remplacement sur ce poste est aujourd’hui permanent et pas du tout au coup par coup comme annoncé par la direction.
CRÉATION DE POSTES
De nouveaux postes non prévus dans le document d’information-consultation apparaissent dans l’organigramme cible :
- 1 poste de Responsable des productions réseau France 3 et réseau Outremer (pour répondre à un besoin du réseau France 3 essentiellement qui aura donc à terme deux interlocuteurs : la Post-production d’une part et l’ensemble des autres activités d’autre part)
- des postes de responsables technique à la Post-production, dont 1 à Bordeaux
Cécile Lefèvre précise que dans la matrice de transfert initiale il y avait des postes vacants. Ce sont ces postes vacants (lesquels ????) qui seront transformés pour créer ces nouveaux postes.
SITE DE BORDEAUX
Le chef de site de Bordeaux a quitté ses fonctions le 25 mai pour rejoindre NoA TV. Le site passe-t-il en autogestion ? Qui assure ses responsabilités ? Qui est l’interlocuteur des personnels ?
Yves Dumond explique que la gestion sera assurée par le chef de site de Marseille. La répartition des activités est en cours de réflexion, finalisation probablement à la fin de cette semaine. Certaines tâches sont assurées par la responsable du bureau d’ordres, d’autres par Marseille, la planification de la fiction sera peut-être faite par le site de Lyon cet été etc. Pour Yves Dumond la redéfinition du poste de technicien vidéo ne s’est faite qu’à la marge. Les élus ont une appréciation différente d’après les informations qu’ils ont récolté…
La direction compte sur l’ex-chef de site pour faire une partie du tuilage (« il détient les infos, il pourra les communiquer »). Elle prévoit aussi de mettre du renfort à Marseille pour la planification, le temps que la réorganisation se mette complètement en place.
Les interlocuteurs des instances sont désormais Jean-Louis Thomé (chef de site de Marseille), Laurence Grandrémy (son adjointe) et toujours Yves Dumond et Cécile Lefèvre.
Les élus attendent un document de synthèse où les responsabilités et process seront détaillés.
FORMATIONS
Une fois nommés, les nouveaux Responsables des Activités de Fabrication (poste « gonflé » de Responsable de bureau d’ordres) devront suivre une formation. Aucun plan n’est proposé d’avance, puisqu’il faudra faire au cas par cas.
Cependant, la direction espère d’ores et déjà que les chefs de site et adjoints, encore en poste ou non, feront de la transmission de savoirs, d’expérience, de contacts… ça ne devrait pas aller plus loin selon elle.
Si les élus partagent le bien-fondé de la capitalisation du savoir interne, ça peut aussi être mal vécu par ceux qui n’ont pas demandé à changer de poste. La réorganisation repose encore sur les mêmes personnes déjà bien fatiguées.
MAINTIEN DES AFFECTATIONS
La disposition particulière du maintien des affectations actuelles pour les salariés de la filière en poste aujourd’hui concerne l’ensemble des salariés, y compris ceux dont le poste évolue (chefs de site, adjoints, responsables de bureau d’ordres et assistantes). Cécile Lefèvre précise néanmoins qu’« on travaillera avec chacun d’entre eux pour voir comment on organise leur activité. Ils ont émis plusieurs vœux. Il y a des postes pour lesquels ce sera compliqué. Par exemple être responsable du Pôle Nord en restant à Marseille ».
PLAN DE CHARGES
Lors du CE d’avril, outre le fait que les élus n’ont pas reçu de document (et toujours pas à ce jour), les chiffres donnés par la direction laissaient penser qu’il y avait une erreur.
Les élus recevront le plan de charges à jour à fin avril très prochainement.
FICTIONS
France télévisions Numérique aurait un projet de 10 séries fiction produite pour le web. Les élus CGT proposent qu’une partie de ces fictions viennent irriguer la filière en fabrication puisque ces productions sont en plus des 24 fictions déjà fabriquées en interne et des achats externes de fiction traditionnelles.
Yves Dumond ne peut rien dire car la négociation du plan de charges 2019 ne débutera que fin août-début septembre avec une finalisation en octobre.
RÈGLES D’OR
Yves Dumond et Cécile Lefèvre rencontrent l’ensemble des directeurs pour repréciser les règles d’or, comment les mettre en œuvre, comment elles sont valorisées, comment les directions commanditaires sont accompagnées pour que ces règles soient incitatives.
GROUPES DE TRAVAIL
Attention ! Si vous avez été destinataires du document de présentation des groupes de travail, notez qu’il est TRES imprécis (encore un coup du cabinet Wavestone qui est décidemment très mauvais).
- Sur les rapporteurs : le document évoque une « nomination ». Il est essentiel qu’un rapporteur salarié puisse être désigné par le groupe de travail, en parallèle du rapporteur nommé par la direction. Cette approche est nécessaire, justement pour libérer la parole, suspendre le jugement et ouvrir les possibles.
- Sur le pilote du projet : le document indique qu’Yves Dumond est le pilote du projet. En réalité c’est bien la commission de suivi des MIF, portée par la commission économique du CCE, qui est le comité de pilotage des groupes de travail.
- Sur le nombre de réunions : le document les limite d’emblée à 2 ou 3. Ce n’est pas conforme à l’accord QVT qui évoque plutôt le chiffre de 4 à 6 réunions. Le but n’est pas de faire durer, mais de donner le temps aux groupes de travail de produire des réponses et solutions partagées. Si l’on se réfère à la phase 1 du projet de MIF, on voit bien que les 3 ateliers ont eu besoin de plus de 3 réunions et qu’ils n’ont pas encore abouti.
La composition des 11 groupes de travail est en cours de finalisation. 102 salariés ont fait acte de candidature.
FEUILLETON (PHASE 1)
Les retours des premiers salariés affectés à Vendargues sont mitigés : ils sont plutôt satisfaits de participer à cette aventure, mais il y a des difficultés. Elles étaient certes prévisibles et il devait d’ailleurs y avoir une période de stand-by après les premiers tournages et montages pour faire les ajustements nécessaires.
Yves Dumond confirme, sauf pour la période de stand-by. Il dit que la direction avait plutôt parlé d’une montée en puissance progressive !
La direction n’a aucune inquiétude sur la bonne marche des tournages et ne comprend pas bien l’inquiétude des élus. Les élus CGT rappellent que les difficultés viennent essentiellement du rythme des recrutements, certains métiers en ont pâti. Yves Dumond rétorque que du renfort a été organisé. C’est (partiellement) faux car les premières cadres à la production ont eu fort à faire ! Olivier Montels, qui a pourtant été Responsable des programmes de France 3, assène que la charge de travail des cadres à la production ne devait pas être si importante, puisque le feuilleton n’avait pas encore commencé ! Il faut croire qu’il connaît bien mal le travail des cadres à la production et la charge de travail de ces dernières sur le feuilleton !!!
Du coup, Olivier Montels (Directeur de France 3) propose de tenir le CE du 21 juin à Vendargues.
POINT D’AVANCEMENT DU PROJET DE NOA, CHAÎNE RÉGIONALE DE PLEIN EXERCICE EN NOUVELLE AQUITAINE
Commission Nouvelles Technologies
La commission s’est réunie le 18 mai (compte rendu de la commission NT à lire ici) avec un point particulier sur l’installation technique de NoA et les outils numériques.
ARKENA est la société retenue avec un système Channel in the box de diffusion. Le prestataire fournit le serveur de diffusion, l’installation, la formation et le support.
Le système sera sous une nouvelle norme de gestion des médias : le NDI. NoA sera la première installation de ce type au sein de France Télévisions.
Un double flux principal et secours pour Varet (régie centrale de diffusion de FTV) sera livré en full HD, avec un débit qui a été augmenté pour l’occasion. Un flux sera aussi distribué vers FTN (France télévisions Numérique) pour rediffusion de tout ou partie du flux NoA sur des sites ou redécoupage de certains éléments pour les réseaux sociaux.
Le tout pour un budget de 220.000€, bien en deçà des installations existantes.
La diffusion HD bouscule le déploiement des régies en HD en Nouvelle Aquitaine. Bordeaux devrait basculer en HD cet été et Limoges suivra rapidement. Pour Poitiers pas de calendrier pour l’instant car il est plus compliqué de renouveler toute la régie dans des bâtiments obsolètes.
Les caméras de plateau seront HD, mais pas les sujets puisque IMEDIA HD n’est pas encore déployé.
Le matériel d’exploitation dédié aux tournages sera un IPHONE 8+ avec l’application MOJO PRO et un boîtier 4G relié en WI-FI pour augmenter les débits et permettre leur transmission en HD.
Tout sera envoyé sur un serveur de réception Aviwest (à Bordeaux dans un premier temps).
MOJO PRO permet de tourner et monter très simplement, mais des MacBook permettront de monter sur le terrain avec Final Cut Pro.
Des salles de fabrication numérique seront déployées sur les 3 antennes avec Adobe Première sur des PC fixes.
Le démarrage de l’installation est prévu le 4 juin. Du 20 juin jusqu’au 15 juillet une antenne test sera lancée. Et à partir du 20 août des bandes annonces tourneront en boucle sur le canal de la chaîne pour annoncer l’arrivée de NoA ; peut-être même avec un décompte.
Le choix de deux outils de montage pose question en termes de maîtrise technique. Pour la direction, ces 2 systèmes de montage se justifient car les habillages sont plus simples à utiliser sur Final Cut avec un MacBook sur le terrain. Mais les Mac ne sont pas autorisés à être mis en réseau à France Télévisions, d’où le choix de Première Adobe sur PC fixe en station.
Les volontaires qui vont monter des modules ne sont pas forcément des monteurs, mais tout le monde sera formé pour être à niveau sur ces 2 logiciels. A-t-on déjà une idée du temps de formation nécessaire sur les logiciels de montage ? Ce travail est en cours avec l’université France Télévisions, nous en saurons plus en juin.
Le volontariat
Les entretiens des volontaires sont terminés, le plan de formation est en cours d’élaboration et il sera mieux défini dès le mois de juin. La priorité est de donner des formations rapides aux volontaires déjà partiellement aptes et qui rapidement seront capable de travailler seuls. Dans un second temps auront lieu les formations pour les autres volontaires.
Les élus CGT font remarquer qu’il y a eu 68 volontaires, dont 80% de PTA. 50 volontaires sur la conception de produits numériques.
Coordination du projet, organisation et nominations
Laurence Mayerfeld explique que la direction n’a pas souhaité créer une nouvelle ligne hiérarchique. Les salariés s’adresseront donc toujours à leurs cadres actuels. Les coordinateurs nommés n’ont pas de pouvoir hiérarchique sur les salariés, juste un lien fonctionnel lié à l’activité NoA. En cas de besoin (planification notamment) ils contacteront les chefs de service qui eux sont les supérieurs en ligne directe des salariés.
Il y a trois coordinateurs :
- Le coordinateur Editorial qui aura pour mission de préparer les fils rouge avec les équipes et prendre l’antenne si nécessaire ;
- Le coordinateur de la Fabrication qui devra organiser le roulement des plateaux pour les enregistrements et les plateaux en extérieur ;
- La coordinatrice du Numérique qui sera chargée de réguler la présence de nos programmes et des modules sur les plateformes internet et les réseaux sociaux. Il y aura beaucoup d’automatisation mais aussi pas mal de modération.
L’un des deux postes de conseiller aux programmes est dédié entièrement au suivi des documentaires. Le deuxième poste de conseiller aux programmes est déjà au travail, et il aidera aussi la déléguée au numérique dans ses fonctions.
5 ETP ont été autorisés par reploiement. Le poste de responsable de programmation a été accepté par une salariée sur site qui est en cours de formation. Le poste qu’elle libère sera mis en consultation.
Il y aura 2 débats hebdomadaires à l’antenne :
- Un Débat DOC enregistré l’après-midi probablement
- Un Débat Citoyen, en direct le soir sur un plateau des 3 antennes
La direction souhaite faire une rotation des antennes.
Sur la Tall Ship Reggatta de Bordeaux, on va tester une captation avec 6 smartphones reliés à une tablette pour un produit web. L’idée est éventuellement de voir si l’un des débats, sur le terrain, ne pourrait pas se faire en mobilité avec ce genre d’équipements légers de captation et de mise en image. La CESAE (Commission d’Evaluation, de Suivi et d’Ajustement de l’Expérimentation) sera chargée d’analyser cela.
La grille NoA a été sérieusement revue et sera transmise au mois de juin. La direction rappelle que NoA n’est pas une machine à exclure les personnels et que tous les volontaires sont les bienvenus, même si c’est juste pour réaliser la captation avec un smartphone pour un débat.
A la question des droits d’auteurs sur les projets proposés, la direction répond qu’il n’y en aura pas car les salariés de France Télévisions ne sont pas propriétaires du travail qu’ils fournissent à leur employeur (cf accord collectif).
INFORMATION/CONSULTATION SUR LA DEMANDE DE DÉROGATION CONCERNANT LES DÉPASSEMENTS DE LA DURÉE NORMALE JOURNALIÈRE ET HEBDOMADAIRE DU TRAVAIL DANS LE CADRE DU TOUR DE FRANCE 2018
Intervention de Stéphanie Muller, chargée de production.
Le Tour de France 2018 se déroulera du samedi 7 au dimanche 29 juillet. Une 105ème édition qui comprendra 21 étapes pour une distance à parcourir de 3.329 kilomètres.
La couverture de cet événement sportif nécessite une dérogation auprès de l’inspection du travail pour les dépassements de la durée normale journalière et hebdomadaire du travail.
Concernant les heures de travail et les temps de transfert (temps de voyage indemnisé), le principe sera le même que les années précédentes, à savoir la présence d’un chauffeur pour véhiculer les équipes. Seuls deux transferts, d’une durée supérieure à 7 heures, se feront par avion. Il s’agit du transfert Roubaix / Annecy (dimanche 15 juillet) et du transfert Espelette / Houilles (samedi 28 juillet).
A noter que pour la semaine où il n’y a pas de jour de repos pour les cyclistes (du 9 au 15 juillet) un système de rotation est mis en place et chaque équipage sera en repos le même jour.
A la fin du Tour de France, le temps réellement effectué en kilométrage sera réajusté et le paiement également.
Concernant les frais de mission :
- Pour les salariés qui choisissent le forfait, l’avance sur frais de mission est dès à présent accordée mais dans ce cas, le salarié devra rester au forfait toute la mission
- Pour ceux qui optent pour le remboursement sur justificatifs, ils pourront transmettre leurs factures au fil de l’eau si le salarié s’engage à garder ce mode de remboursement jusqu’au terme de la mission. Pour les réservations d’hôtel, les factures pro format (paiement avant consommation) peuvent aussi être présentées.
L’an dernier, l’organisation éditoriale du Tour de France a été validée tardivement, au mois de juin. Les équipes se sont adaptées très rapidement et les ajustements ont été peu nombreux. L’organisation étant reconduite à l’identique cette année, cette édition s’annonce stable. Un bilan horaire sera néanmoins transmis aux élus une fois le Tour terminé.
Les élus ont pris acte de la demande de dérogation concernant le dépassement de la durée normale et on émit un avis positif à l’unanimité.
GRILLES DE RENTRÉE
Avant d’ouvrir le point sur les grilles régionales, Olivier Montels a tenu à informer les élus des discussions en cours avec Radio France. Depuis près de six mois, la direction des antennes régionales travaillent en mode projet avec France Bleu sur différentes pistes de rapprochement.
Au total, huit pistes sont en cours de réflexion :
- 1ère piste : Expérimentation de diffusion commune d’une matinale (7h-9h) pour Paris et Marseille avant la fin 2018. La radio serait pilote de cette matinale, c’est-à-dire responsable de la mise en œuvre de l’émission. Celle-ci serait tournée dans les locaux de France Bleu et proche de la radio filmée tout en étant un peu améliorée. Nous serions uniquement diffuseur. Si l’expérience est concluante, d’autres villes pourraient expérimenter ce créneau avec France Bleu en 2019. La difficulté résidera à trouver des régions « France 3 » qui coïncident avec les périmètres géographiques des France Bleu.
- 2ème piste : Journées thématiques comme celle du 28 mai avec « Tous apprentis » sur les 24 antennes régionales de France 3 et les 44 antennes de France Bleu. Olivier Montels imagine quatre journées par an à partir de 2019 et éventuellement deux entre septembre et décembre 2018.
- 3ème piste : une émission politique commune (radio et télé) sur les 24 antennes régionales. Le rythme et la durée restent à définir. Éventuellement un 52 minutes mensuel. L’émission serait co-pilotée au niveau éditorial. Cette expérimentation existe déjà en Corse où l’émission est diffusée à la fois sur France 3 et France Bleu à la même heure. Cette piste ne serait pas expérimentée avant 2019.
- 4ème piste : hypothèse de captation des lives France Bleu en 2019. Certaines régions comme l’Occitanie travaillent déjà avec France Bleu sur des captations. D’ailleurs, la prochaine aura lieu à Castres le 13 juin prochain.
- 5ème piste : réflexion sur un jeu quotidien hybride à la fois télé, radio et numérique qui mettrait en valeur les régions. Pour le moment, cette piste n’est qu’à la phase d’étude.
- 6ème piste : réflexion sur une émission type radio crochet, découverte de jeunes talents musicaux ou humoristes.
- 7ème piste : réflexion sur les contenus numériques.
- 8ème piste : réflexion autour de nos émissions d’accueil (9h50) qui pourraient être déplacées en début d’après-midi. Cette émission de talk de proximité serait pilotée par France 3 et serait diffusée sur France Bleu (l’inverse du projet de matinale radio). Il y a eu un exemple la semaine dernière avec la « Fête de la Bretagne » où un talk associé à de la musique en live a été diffusé à la fois sur France 3 Bretagne et sur France Bleu.
En résumé, pour l’instant, deux pistes sont en cours de réalisation avec deux matinales en construction sur Paris et Marseille et une journée spéciale le 28 mai avec « Tous apprentis ». Les autres pistes sont en cours de réflexion pour l’instant.
Concernant la grille de rentrée, Patrice Schumacher (Directeur des antennes et des programmes régionaux de France 3) nous annonce qu’elle sera quasi identique à l’actuelle. La seule nouveauté de la rentrée touchera principalement les régions qui ont signées des COM avec la création d’un magazine culturel. Les régions concernées sont Nouvelle-Aquitaine, Pays de la Loire, Bretagne, Centre Val de Loire et Paris Île-de-France. Les régions n’ayant pas de magazine culturel diffuseront celui de Paris Île-de-France.
Dominique Papon (Délégué à l’antenne et aux programmes de Nouvelle Aquitaine) donne des précisions sur celui de Nouvelle-Aquitaine. Il sera présenté par Leila Kaddour. 10 numéros par an sont inscrits au COM et nous aurons 4 numéros de septembre à décembre 2018. Ce magazine sera co-produit avec Antipode. Ce magazine sera diffusé sur les 3 antennes de Nouvelle-Aquitaine, sur NoA, sur le numérique et aura une déclinaison courte (1’ à 1’30) diffusée quotidiennement avant le 19/20. La contribution de France 3 sur ce magazine est de 11 jours de finitions/numéro, soit 110 jours/an.
La direction des antennes régionales va proposer aux régions, sous forme de séminaires, d’effectuer un travail sur la qualité des programmes comme cela a déjà été fait sur 9h50. Cette fois-ci, cela concernera Enquêtes de régions et les émissions de découverte.
Il y aura quelques ajustements sur Cap Sud-Ouest, notamment sur la partie fil rouge de l’émission, l’habillage et la musique. Il doit y avoir 20 numéros/an dans les mêmes conditions de tournage qu’aujourd’hui. Le montage sera fait par la société de production et les finitions par la filière. Des programmes courts issus du Goût des rencontres seront diffusés cet été juste avant le 19/20 : les tutos de France.
En Occitanie, Carlos Bélinchon nous donne des nouvelles du COM qui est toujours en attente ! Sinon, la grille d’Occitanie est reconduite à l’identique. Il devrait y avoir 23 numéros inédits d’Ô Sud cette année. Un travail est en cours sur les magazines en langue régionale pour proposer un seul magazine hebdomadaire de 26’00 le dimanche à 10h45 mariant l’occitan et le catalan. Et pour finir, une réflexion est en cours pour proposer un Soir 3 commun.
EVOLUTION DE LA STRUCTURE DE L’ENCADREMENT TECHNIQUE
Pour Laurent Lemaire, le Directeur de l’Exploitation et de la Performance du Réseau Régional, il s’agit de faire des adaptations de notre organisation d’encadrement technique au regard des évolutions actuelles, tant sur le fond que sur la forme pour les 24 antennes du réseau régional. L’idée est d’organiser les centres techniques en 4 secteurs :
- L’exploitation et les opérations
- Les IMG (Immeubles et Moyens Généraux)
- Le support (informatique et maintenance du matériel)
- L’organisation d’activité
Pour la direction, c’est déjà le modèle de l’organisation existante, mais il faut clarifier ces 4 secteurs pour savoir ce qu’on attend d’eux, et donc mieux les identifier. Ces 4 secteurs doivent être pilotés par des responsables fonctionnels de secteur. En contrepartie, il n’y aura plus de chef de centre adjoint, ses tâches de planification et de prévention de la sécurité étant prises en charge d’une part par l’organisation d’activités, et d’autre part par les IMG.
Les adjoints en place apprécieront ! C’est vrai qu’ils s’ennuient beaucoup et n’épaulent pas du tout les chefs de centre au quotidien… Les élus ont aussi très bien vu la déqualification : les chefs de fabrication seront au maximum en groupe 8 (sans part variable), alors que les adjoints sont en groupe 9.
La direction essaie de rassurer en expliquant qu’il n’y aura aucune suppression de poste et qu’on ne demandera pas aux adjoints de quitter leur poste, les choses pourront se faire au fil de l’eau, au gré des départs naturels et des mobilités.
Les élus CGT posent la question de la délégation de signature en cas d’absence du chef de centre. Laurent Lemaire explique que des délégations pour les responsables de secteur seront possibles, sur leur segment d’activité.
La direction a-t-elle l’intention de créer des super chefs de centre dans les régions multi-sites en reléguant les chefs de centres actuels au rôle de gestionnaire d’un centre satellite ? La direction dément complètement et affirme que chaque site aura un chef de centre plein et entier, sans tutelle d’un autre site.
La direction estime que cette réorganisation donnera des possibilités d’évolution de carrière aux personnels sans avoir comme obligation, à terme, d’entrer dans l’encadrement et tout en gardant un pied dans la fonction technique. L’expertise doit faire son grand retour…
LOCALES
Lors du CE, le compte rendu de la commission des locales du 2 mai a été exposé.
Un seul point à l’ordre du jour de cette commission : quelle solution pour une visibilité des locales sur les box ?
Avant de proposer la solution préconisée, la présidente de la commission est revenue sur l’interview du patron de TDF, Olivier Huart, dans Le Figaro, qui affirme que 68% des Français ont accès à la TNT. Ce sont donc 2 téléspectateurs sur 3 qui ont accès aux éditions locales et non pas 1 sur 2 comme affirmé par la direction jusqu’à présent.
La commission propose à la direction de diffuser les éditions locales sur les box grâce à la géolocalisation. Plusieurs chaînes, dont TF1 et M6, expérimentent la diffusion géolocalisée de publicité sur les box.
Question de la commission : est-ce que France 3 envisage une diffusion géolocalisée de la publicité, mais aussi des éditions locales sur les box ? Réponse de Laurent Lemaire : l’expérimentation de géolocalisation est en cours, il est trop tôt pour se prononcer. Si elle aboutit positivement, les éditions locales bénéficieront de cette diffusion sur les box.
Laurent Lemaire se propose de participer à une nouvelle commission des locales dès que l’expérimentation aura abouti.
INFORMATION SUR LE RENOUVELLEMENT DE L’APPEL D’OFFRES SUR LE NETTOYAGE
Didier Lanoé, délégué à la coordination des immeubles, moyens généraux, hygiène, sécurité et environnement pour le réseau France 3, est venu présenter l’avancement de l’appel d’offres. Les 24 antennes du réseau + Vendargues + FTR offraient 33 lots, ce qui a permis à de plus petites entreprises de répondre et d’assurer un service plus local.
Le cahier des charges de FTV exigeait plusieurs critères :
- le personnel doit travailler en horaires ouvrés (7h-19h)
- respect de la grille qualité imposée par FTV
- adéquation entre les m² et les moyens matériels et humains
La date d’effet du nouveau marché est au 1er juillet 2018 jusqu’au 30 novembre 2020, avec une reconduction possible de 12 mois.
Les élus CGT ont fait remarquer que ces appels d’offres réguliers n’ont pour but que de comprimer les prix et in fine de dégrader les conditions de travail des salariés concernés. Cet énorme, long et coûteux (FTV se fait aider par un cabinet conseil) travail d’appels d’offres pourrait servir à embaucher du personnel en proximité et éviter un fonctionnement complexe dont les résultats ne s’améliorent pas malgré les remontées des salariés de France 3.
La période de recours des entreprises non retenues n’étant pas encore achevée, nous n’avons pas le droit de connaître le nom de celle qui a remporté l’appel d’offres.
INFORMATION SUR LE CALENDRIER DE RENOUVELLEMENT DES INSTANCES REPRÉSENTATIVES DU PERSONNEL
Le protocole pré-électoral du réseau régional a été signé par deux organisations syndicales (CGT et FO) représentant plus de 50% des salariés. Mais pour ce genre d’accord il faut aussi compter en nombre de syndicats et en particulier les non représentatifs, qui eux n’ont pas signé le texte. En conséquence, comme chaque fois la DIRECCTE (inspection du travail) a été saisie fin avril.
Puisque la décision n’est à ce jour pas rendue, les élections sont reportées à l’automne. A noter que la DIRECCTE, qui en a sans doute marre des procédures à répétition à France Télévisions sur les mêmes questions, a fait savoir qu’elle ne souhaitait recevoir personne, ni la direction, ni les syndicats.
APPLICATION DE L’ACCORD SUR LES COMPÉTENCES COMPLÉMENTAIRES PTA DU RÉSEAU RÉGIONAL, SUITE…
Suite aux nombreuses remontées du terrain, un Espace métier s’est tenu le 20 avril dernier. Des échanges ont eu lieu avec les organisations syndicales. Au regard des différentes questions et contestations soulevées, un mode opératoire a été établi principalement sur la rétroactivité avec l’élaboration d’un tableau qui permet de préciser ce qui relève de l’exercice de la compétence complémentaire ou pas.
Une version finale du mode opératoire devrait être bientôt présentée lors d’un nouvel Espace métiers, fin juin. Il sera la base du règlement du rétroactif et de la reconnaissance future.
Il est important de noter que toute compétence complémentaire doit être planifiée. Et si celle-ci n’a pas été prévue au planning, une modification doit avoir lieu sur le tableau de service et dans Planif.
ASTREINTES A LA RÉDACTION
Une lettre ouverte de la rédaction de Toulouse a été remise en séance à Olivier Montels et Olivier Godard (DRH France 3) pour que les astreintes soient enfin appliquées dans le réseau régional. Bien que prévues dans l’accord collectif, elles sont réservées au siège sans aucune justification.
La direction a proposé de traiter ce point lors d’un prochain CE.
MOUVEMENTS DE PERSONNEL
Un chef d’équipe machiniste affecté à la filière de Toulouse, par ailleurs élu du personnel, a demandé une rupture conventionnelle. Pour qu’elle soit validée le CE doit rendre un avis. Les élus ont voté 11 voix pour et 2 abstentions. La rupture conventionnelle sera prononcée après validation de l’inspection du travail. Les élus CGT sont heureux d’avoir partagé des combats et des moments heureux avec Daniel Duralek. Nous lui souhaitons une belle et heureuse nouvelle vie !
L’assistante d’émission partagée entre l’Occitanie et la Nouvelle Aquitaine est définitivement affectée à Bordeaux.
TICKETS RESTAURANT
Les tickets restaurant ne sont pas utilisables les dimanches et jours fériés lorsque c’est spécifié, ce qui pénalise les salariés planifiés ces jours-là. La direction va se pencher sur la question. Elle a par ailleurs infirmé vouloir supprimer le repas résidence.
Prochain CE, le 21 juin à Vendargues