Compte rendu DP Midi-Pyrénées – 9 janvier 2017

Présents pour la direction : Carlos Bélinchon, Vanessa Fixot, Marion Mercier, Thierry Lecarpentier

Nouvelle année, nouvelle organisation, nouvelles résolutions, nouveaux programmes ?

On n’en sait pas beaucoup plus sur ce que nous réserve 2017.

La nouvelle équipe directionnelle est installée, ou en cours d’installation.

Les réflexions éditoriales sont à peine entamées, semble-t-il.

Quant aux moyens, la consigne reste la même : rigueur, rigueur, rigueur. Et austérité.

Une seule certitude : la direction place 2017 sous le signe de la « bienveillance ». Bienveillance de tout le monde et pour tout le monde ?

Nouvelle direction

Les membres de la nouvelle direction sont arrivés le 2 janvier, ce qui occasionne un mercato de bureaux. Qui va où ? Où trouver vos interlocuteurs ?

Carlos Bélinchon, nouveau directeur régional de France 3 Occitanie, occupe désormais l’ancien bureau de Gérard Vallès.

Laure Cornéjo, nouvelle déléguée à l’antenne et aux programmes, s’installera dans l’ancien bureau de Carlos Bélinchon.

Laurence Creusot, nouvelle déléguée au numérique, occupera – ponctuellement – un bureau dit « de passage », soit l’ancien bureau de Tiziana Cramerotti, à côté du nouveau bureau de Carlos Bélinchon. Elle sera essentiellement basée à Montpellier.

Le nouveau conseiller aux programmes, Gilles Machu, occupera lui aussi un bureau « de passage », dans l’ancien bureau de Chantal Bonhomme ; cette dernière prend l’ancien bureau de Bruno Girault.

Le nouveau délégué à la communication, Fabrice Costet, occupe désormais le bureau de Véronique Quillet qui prend l’ancien bureau d’Evelyne Goll, qui est « déplacée » dans le troisième bureau de la com. Fabrice Costet sera basé à Toulouse principalement.

Vous avez tout compris ?

Franceinfo

Quelques mois après son lancement, la chaîne tout info de FTV a des projets pour les régions. La direction de FTV a annoncé en CCE le 16 décembre le lancement d’une expérimentation de fabrication de modules dans 9 rédactions-test : Besançon, Nantes, Grenoble, Marseille, Limoges, Pau, Lille, la Corse et… Toulouse.

La direction de France 3 Occitanie confirme cette nouvelle, expliquant que toutes les régions étaient candidates, que c’est bien pour Toulouse d’avoir été choisie.

Et sinon, c’est quoi ces modules ? Une reprise d’un sujet d’actu déjà tourné et diffusé par le BRI, avec plateaux début et fin et trois off. Le tout ferait 3’30’’. Les plateaux se feront sur un lieu emblématique, type place du Capitole.

Avec quels moyens ? A moyens constants, bien sûr. L’impact sur les effectifs de la rédaction sera minime nous assure-t-on, puisque si toutes les stations s’y mettent – à terme -, cela reviendra à un module tous les mois et ½ environ.

Nicolas Albrand sera le référent de ce module.

Quand ces modules commenceront-ils à être fabriqués ? « On ne nous a pas communiqué de planning », déclare Carlos Bélinchon. Seuls des modules d’habillage sont déjà arrivés.

Le nouveau rédacteur en chef Léo Lemberton devrait communiquer très prochainement.

Nouveaux programmes ?

Des rumeurs concernant de nouveaux programmes régionaux, dans toutes les nouvelles régions, sont parvenues à nos oreilles d’élus. Nous avons donc demandé à la nouvelle direction de confirmer ou non ces rumeurs.

Carlos Bélinchon insiste sur le terme de « rumeurs », mais il semble bien qu’un nouveau programme se profile. Toutefois, la réflexion des nouvelles entités de France 3 pour la rentrée de septembre commence à peine, selon notre nouveau directeur régional.

Pas un mot sur la « rumeur » qui parle d’un partenariat nécessaire à la réalisation de ces nouveaux programmes. Même si l’évocation de la Région est persistante…

Réforme du Web

Les sites internet de France 3 Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon sont appelés à fusionner très prochainement.

Début février, nous confirme la nouvelle déléguée au numérique, Laurence Creusot, par la voix de Carlos Bélinchon.

Concrètement, donc, un site unique désormais, mais pas d’impact sur les effectifs à Montpellier et Toulouse.

Des échanges quotidiens auront lieu entre les deux rédacteurs en chef adjoints en charge du web, afin d’éviter les doublons entre les deux ex-régions.

En revanche, les comptes Twitter et les pages Facebook restent autonomes. Mais sous quels noms ?

Réduction de la précarité et vivier

Lors du 1er semestre 2016, la direction a mené des négociations avec les organisations syndicales représentatives pour cadrer le recours au personnel CDD. Cette négociation n’ayant pas abouti à un accord, la direction a-t-elle l’intention d’appliquer unilatéralement tout ou partie des dispositions contenues dans les projets d’accord, comme les plafonds de collaboration des personnels en CDD ?

D’une manière générale, est-ce que le recours aux CDD à France 3 Occitanie est modifié ? Car qu’il soit moindre ou même équivalent à 2016, cela aura un impact négatif sur les conditions de travail des salariés, CDI comme CDD : difficulté de gestion des congés, des remplacements sur arrêts maladie, des surcharges de travail etc.

Vanessa Fixot explique que le 6 octobre 2016, une réunion a eu lieu entre les syndicats représentatifs et la direction. En l’absence d’accord, il s’agissait de les tenir informés des nouvelles règles.

En fait, ces nouvelles règles ne concernent que les nouvelles inscriptions dans le vivier CDD et intermittents.

En 2017, les nouveaux CDD seront immatriculés pour une durée de trois mois. Leurs jours de collaborations seront plafonnés : à 80 jours par an pour les CDD intermittents et cachetiers, à 140 jours par an pour les CDD de droit commun.

Le moratoire est toujours en vigueur. Les nouvelles immatriculations restent TRES encadrées, il faut un besoin TRES identifié pour créer une nouvelle immatriculation, à cause des « risques potentiels » que représente tout CDD.

En effet, toujours selon Vanessa Fixot, le cadre de l’emploi reste « très contraint ».

Quid des CDD historiques ? Pas d’informations.

Bonne résolution et ETP

L’année 2017 commence avec une restructuration et donc de nouveaux postes. Les élus DP CGT se demandent donc si en « contrepartie », une réduction des ETP a été demandée à la nouvelle direction.

On ne saura pas si des consignes ont été données en ce sens aux nouvelles entités régionales, mais la règle reste de supprimer 500 ETP ( !!!) d’ici 2020 sur tout FTV.

La direction locale renvoie cette question (qui ne relève pas de l’instance DP) au prochain CE qui se tiendra à Toulouse le 31 janvier prochain.

Ah les nouvelles caméras !

Et de découvrir que Midi-Pyrénées est la première région à utiliser les nouvelles générations et donc qui sont les dindons de la farce ? Qui essuient les plâtres depuis plus d’un mois ? Mais on veut nous rassurer en disant que tous les problèmes rencontrés sont remontés au niveau national…

Le son…

Les JRI sont confrontés à de lourds problèmes de son. Alors qu’ils respectent les réglages demandés par les services techniques, plusieurs cas de saturation ou de sous-modulation ont été constatés.

Réponse de la direction : il y a une prise en compte immédiate (une remontée au national a été faite) et donc près d’un mois et demi après le déploiement… la mise au point d’une procédure pour l’utilisation des liaisons HF est en cours ! Réactivité bien-sûr !

…et l’image

Depuis le déploiement des nouvelles caméras, certaines équipes ont ramené des images perturbées : deux sujets tournés n’ont pu être exploités, quel gâchis !

Petite réponse : les caméras sont de meilleure qualité ! On attend de voir quand tous les problèmes seront résolus.

Pour l’instant, on découvre que les caméras sont sensibles à proximité des lampes à sodium, dans certains endroits avec des champs électromagnétiques (dixit le chef de centre) ce qui peut générer ce genre de problème… De nouveaux réglages seront installés dans la semaine, espérons que nous n’aurons pas à faire de manipulations dans les menus et tout ça dans l’urgence des tournages !

Pour ce qui est des problèmes sur les 400 identifiés avant même la mise en service, la solution va être déployée.

Ah bonne nouvelle, les batteries grande capacité (qui vont aussi alimenter les minettes) sont arrivées.

Le chef de centre tente de nous rassurer : on peut partir avec les nouveaux équipements tranquillement ! Bon en fait, ce sont plutôt les retours en salle de montage que les utilisateurs craignent, car c’est souvent là que l’on découvre les problèmes !

Alors comment expliquer l’empressement que Midi-Pyrénées a eu à déployer en premier (mise à part être le « bon élève » et ce malgré ce que cela génère pour les utilisateurs), la direction nous parle de budget formation 2016 consacré aux nouvelles caméras… Et les autres régions, elles ont fait comment ? En tout cas, elles pourront bénéficier de tous les retours d’expérience fâcheux que nous avons eus !

COCA

Un poste d’OPS à pourvoir dans l’antenne de Midi-Pyrénées sera présenté au COCA du 25 janvier.

Lors du COCA du 14 décembre 2016, la mobilité de Jean-Yves Bascands a été actée. Le poste vacant de JRI au Bex de Tarbes ne devrait pas tarder à être ouvert aux candidatures.

Réforme de la médecine du travail

Depuis le 1er janvier 2017, la périodicité maximale du suivi médical des salariés passe à 5 ans.

Les élus DP CGT ont souhaité savoir comment va s’ s’organiser la prise en charge des salariés de France 3 Midi-Pyrénées, hormis les personnes bénéficiant d’un suivi particulier plus régulier.

La direction explique que cette réforme a bien pour objectif une « simplification » des visites médicales. Traduction : les médecins sont littéralement débordés, il faut donc « alléger » les tâches et les redistribuer aux infirmières.

Cela concerne les visites périodiques mais aussi, et c’est encore plus grave, les visites à l’embauche et les visites relatives au licenciement pour inaptitude.

Pour résumer : plus de visite périodique avec un médecin tous les deux ans mais tous les cinq ans. Une infirmière effectuera aussi les visites à l’embauche.

Enfin, les deux visites obligatoires espacées de 15 jours dans le cadre d’une procédure de licenciement pour inaptitude ne le sont plus (obligatoires). Une seule visite suffira !

Autant de changements qui nous semblent gravement préjudiciables à la notion de santé au travail.

« Si ça continue, je skie au mois d’août… »

Les blousons pour les salariés hommes sont bien arrivés mais pas ceux des femmes. La faute à une rupture de stocks du fournisseur, rupture qui a contraint le service des moyens généraux à effectuer une nouvelle commande en urgence pendant les vacances de Noël pour un autre modèle.

Le processus est long et on ne sait quand les blousons seront livrés.

Une nouvelle commande pourra être faite pour les retardataires qui ne se sont pas manifesté en temps et en heure.

Et sinon, l’hiver, c’est jusqu’à quand, déjà ?

Crise du logement à la rédaction

Alors que les nouveaux membres de la direction s’installent et défont les cartons, la crise du logement perdure à la rédaction de Toulouse. Des journalistes sont toujours sans bureau, sans casier, sans placard.

Peut-être l’arrivée du nouveau rédacteur en chef sera-t-elle l’occasion de régler ce problème urgent.

Les élus DP CGT rappellent une règle fondamentale : un journaliste = un bureau + un placard. Une équation simple, non ?

Que tous ceux qui la contestent acceptent de partager leur bureau avec les autres…

Mutuelle

Comme nous l’avions indiqué lors du précédent compte-rendu DP, une permanence Audiens-Gras Savoye se tiendra le 19 janvier à partir de 13h30, afin de présenter le nouveau contrat Jade et répondre aux questions des salariés.

La prochaine réunion DP aura lieu le jeudi 2 février. N’hésitez pas à nous faire part de vos questions d’ici là.

Vos élus DP CGT : Virginie Beaulieu, Magalie Debenest, Daniel Duralek, Laurent Faure, Chantal Frémy, Marie Martin

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