Déclaration des élus CGT au CE constitutif du Pôle Sud-Ouest

 

CGT PSO

Plus de 45% des salariés ont voté CGT lors du scrutin du 15 octobre avec une participation en hausse. Les salariés se retrouvent dans nos idées, nos actions et nos combats portés depuis des années contre la politique du pôle. En conséquence, nos propositions doivent être étudiées sérieusement.

Ce résultat électoral signifie aussi que l’action de l’équipe CGT du CE en matière d’activités sociales et culturelles vise juste, même si on peut toujours faire mieux.

Cela nous donne une responsabilité et nous l’assumerons, dans un esprit constructif mais aussi combatif

Évidemment, comme à chaque élection, il y a des déçus. Certains tentent de regagner au tribunal ce qu’ils ont perdu dans les urnes. Un grand classique qui ne grandit pas l’action syndicale. C’est pour les plaignants beaucoup plus facile que de convaincre les électeurs. La CGT sera présente à l’audience du 10 décembre pour démonter cette calomnie. Nous demanderons que cet évident encombrement des tribunaux soit sanctionné sévèrement. Les salariés nous ont élus pour défendre l’activité, nos emplois et nos conditions de travail, pas pour des querelles de bac à sable !

Lors du tout 1er CE de pôle, le 26 mai 2011, la CGT déclarait : « Ce qui manque avant toute chose, M. le Président, c’est un cap, vers des objectifs clairs, avec des développements en cohérence avec ce qui a été définit par la loi et avec le cœur de notre mission d’audiovisuel public régional. C’est d’abord cela que les salariés attendent et ils ne constatent pour l’instant que votre incapacité à relever ce défi… ».

Il est consternant de constater que vous en êtes au même point aujourd’hui M. le Président ! Du temps des anciennes régions, avant 2010, nous avions la présentation d’un plan stratégique régional, lui-même étant une déclinaison d’un plan national. Rien dans le Sud-Ouest depuis 5 ans…

Cette perte de boussole stratégique, de projets structurants et porteurs d’activités, est plus que préoccupante voire grave et incompréhensible sauf à ne plus vouloir faire de télévision. En ne se concentrant finalement que sur les économies qu’on lui demande de faire, la direction crée un irrespirable contexte de défiance.

A l’heure où l’indépendance de nos chaînes est en danger (affaire TF1-Newen) et où le financement de FTV n’est pas assuré, il n’a jamais été aussi urgent de réformer le système des décrets Tasca pour détenir enfin les droits sur les œuvres que nous finançons ; un moyen de développer des ressources pérennes sur le long terme et d’assurer nos développements.

Les programmes régionaux, à l’heure de la réforme territoriale, en ont cruellement besoin, tout comme l’adaptation de l’entreprise et de nos métiers au basculement dans le numérique. Ces questions sont majeures et nous pèserons sur les choix qui seront faits.

Bordeaux, le 10 novembre 2015

Imprimer cet article Télécharger cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.