Dans la journée du jeudi 23 juillet 2015, le cadre en charge de l’édition a demandé à un stagiaire en 2ème année d’école de journalisme de se rendre en soirée à Montauban. Mission lui a été donnée de faire « quelques images d’un rassemblement d’agriculteurs », « pour assurer une veille » sur un événement qu’il pensait devoir être mineur.
Interpellé par des journalistes de la rédaction, le rédacteur en chef adjoint a finalement validé la proposition d’un confrère de partir sur le terrain avec ce stagiaire afin qu’il ne travaille pas seul.
Mais il n’empêche que la démarche de ce cadre a constitué une véritable mise en danger des personnes qui étaient sous sa responsabilité. Le cadre a aussi pris le risque de ne pas avoir d’images pour l’antenne car les conditions de tournage étaient extrêmement délicates.
La décision prise par l’encadrement ce jour-là pose aussi la question des conditions d’accueil des stagiaires, des conditions de leur apprentissage et des modalités de leur accompagnement sur le terrain.
C’est pourquoi, l’ensemble des élus CFTC, CFDT, CGT, SNJ et SUD, demandent qu’une enquête soit effectuée par le CHSCT afin d’établir la chaîne des événements qui ont provoqué cette mise en danger du personnel envoyé sur ce tournage.
Les élus du personnel demandent au CHSCT d’établir des préconisations en matière de planification et d’encadrement des stagiaires école, des journalistes en apprentissage ou en contrat de professionnalisation, ainsi que des journalistes stagiaires débutants afin que ces derniers ne soient plus placés dans des conditions de travail inacceptables.
5 élus titulaires présents : 5 vote pour